Bonjour Nicolas,
Je viens de regarder avec attention ta photo en full size et la composition est vraiment très bien, elle est vraiment très sympa, surtout le tournevis
Pour en revenir à ce qui te préoccupe, la partie électronique.
Dans un précédent post dans ce sujet du forum tu dis :
« À une certaine époque, j'aimais beaucoup bricoler mes voitures télécommandées cassées ou sans télécommandes
le principe était assez simple :
- virer touts les composants électroniques hors mis les piles et le moteur
- connecter directement la batterie au moteur (sur mes modèles de luxe je mettais un interrupteur)
ici j'aimerai bien utiliser le même principe, à savoir :
- virer le système tt-l du flash pour le remplacer par une résistance ou un petit montage »
Relier un moteur a une pile c’est facile, relier une ampoule a une pile c’est facile, mais une ampoule de flash n’est pas une simple ampoule, c’est une ampoule à décharge.
Il y a donc tout une partie électronique qui sert à charger le condensateur et à gérer la décharge.
Donc pour en revenir à la voiture, si il avait fallu agir sur la vitesse (et pas simplement que la voiture avance à pleine puissance), il aurait fallu un montage électronique pour agir sur la puissance transmise au moteur pour jouer sur la vitesse de rotation.
Principe de gestion de la puissance du flash :
En faisant très simple, c’est en agissant sur la durée de la décharge du condensateur (le très gros condensateur) dans l’ampoule que l’on gère la puissance du flash.
Sur la photo que tu as envoyé, dans la partie droite ou on voit le circuit imprimé principal vu de dessus, on peut le diviser en deux parties :
- La partie communication TTL / gestion / commande (qui est autour des 3 circuits intégrés)
- La partie de puissance qui est autour du Thyristor, du transformateur élévateur de tension à droite du circuit imprimé.
Ton flash est un modèle ancien mais pas si ancien que cela car il est quand même en technologie CMS, donc a forte intégration, et donc dense en composants.
Pour pouvoir agir / modifier le fonctionnement du circuit, il faut savoir comment il fonctionne dans la globalité. Pour cela il faut refaire le schéma synoptique (chose que je ne peux pas faire à distance, c’est donc à toi de le faire). Pour voir des exemples de schémas synoptiques, regarde le schéma de mon détecteur de foudre, du détecteur de gouttes d’eau, qui sont des schémas très simple par rapport au synoptique qu’il faudrait faire pour ton flash.
Le gros problème pour faire le synoptique, c’est que ce sont des composants CMS.
Pour les résistances, pas de problème, (les toutes petites bébêtes rectangulaires noirs) car on le voit elles sont marqués, ex : « 101 » = 10 Homs, « 104 » = 10 KOhms.
Pour les circuits intégrés, ils sont marqués (j’ai juste vérifié une référence le 2901, c’est un LM2901 donc on peut supposer pouvoir trouver ce que sont les deux autres).
Ce qui va poser problème c’est les transistors CMS (les toutes petites bébêtes rectangulaires noirs mais à 3 pattes) car eux n’ont pas de marquages ou souvent de 1 ou 2 lettres qui ne veulent rien dire). Il y a aussi les condensateurs (pas celui de forte capacité qui est identifiable par sa taille) CMS (les toutes petites bébêtes rectangulaires marron) qui n’ont absolument aucun marquage pour connaître leurs valeurs.
Donc c’est mission impossible pour reconstituer le synoptique, donc impossible de savoir comment agir sur le circuit complet.
Tenter des opérations en aveugle serait du suicide (pour le flash).
La seule solution reste donc de pouvoir simuler du protocole TTL sur le sabot.
Voici par exemple ce que j’ai trouvé pour l’E-TTL :
http://kzar.net/wiki/Photo/CanonE-TTLProtocolMais je n’ai rien trouvé sur le TTL de Canon.
Sans ce type d’information, impossible de comprendre et de simuler une fausse info pour faire varier la puissance du flash.
Donc sans ce type d’infos (précise sur le TTL ou le synoptique du circuit du flash), impossible de faire quelque chose.
Il reste donc les solutions de contournements à moindre frais :
- Filtre ND
- Diffuseurs type soft box mais adapté pour du flash annulaire (je ne parle pas de tamiser le flash, surtout pas car l’échauffement pourrait bruler le tissu ou autre matière).
Pour faire un diffuseur (regarde sur mon site principal, la rubrique « diffuseurs pour flash » pour une idée de la matière et de la technique), prendre un matériau semi transparent découpé en cercle avec un trou au centre pour l’objectif (de la même dimension que le flash annulaire) à simplement poser / fixer sur le devant du flash (sans le démonter). Et mettre une, deux, trois épaisseurs suivant les besoins pour faire diminuer la puissance par 1, 2 ou 3 (donc il faut un système qui n’est pas fixé en permanence mais démontable).
Pour ce qui est de la consommation des piles, il suffit de mettre des piles rechargeables et d’avoir 2-3 jeux de piles sur soi pour régler le problème.
Je sais que cela ne t’avance pas beaucoup mais dans les deux cas, il faut des informations précises pour agir sur le montage (synoptique complet avec toutes les valeurs ou description exact du fonctionnement du protocole TTL).
NIKON D7100 *** NIKON 17-55 mm AF-S DX f/2.8G G IF ED *** SIGMA 70-200 mm F2,8 APO DG OS EX HSM Nikon D *** SIGMA 120-400mm F4,5-5,6 DG APO OS HSM Nikon D *** SIGMA 105mm F2.8 EX DG MACRO OS HSM *** SIGMA 8-16 mm F4.5-5.6 DC HSM *** Flash SB600